Avez-vous déjà entendu parler de biofiltre et de son utilité ? Le principal but de son usage est de réduire les odeurs et les gaz dans l’air par élimination des contaminants et des substances malodorantes. Ce traitement permet de dégager dans l’atmosphère un air moins pollué et moins saturé en contaminants dans les zones industrielles ou encore dans les zones de traitement d’eaux usées et de compostage. Focus sur le biofiltre.

Principe et fonctionnement du biofiltre

La biofiltration repose sur l’utilisation d’un remplissage filtrant. Ce dernier contient de la biomasse (tourbe, écorce, boue, etc.) dans laquelle se trouvent des micro-organismes qui s’occupent de la filtration proprement dite. Une couche mince d’eau entoure ce remplissage filtrant. Quand le flux d’air à traiter entre dans le biofiltre, il traverse premièrement la couche d’eau qui absorbe déjà une partie des contaminants. Pour les autres contaminants non dissouts, ils sont filtrés par la biomasse ou le matériel filtrant naturel. Les microorganismes les décomposent par des activités métaboliques. En principe, les agents biologiques se nourrissent des polluants et une partie de la biomasse elle-même. L’air ressort ainsi avec moins de polluants. Le processus de décomposition produit des résidus chimiques comme le CO2, l’H20, le nitrate, le sulfate, l’ammoniac, etc. Particulièrement, si vous souhaitez découvrir plus sur l’installation d’un biofiltre et son fonctionnement, vous pouvez vous mettre en relation avec un professionnel en la matière en visitant ce site.

Paramètres à contrôler avec le biofiltre

Pour que le traitement des odeurs par biofiltre fonctionne bien, il faut savoir les paramètres qui sont importants au matériel, entre autres l’humidité, le choix de la biomasse, la température et la toxicité des composants. L’humidité est le premier paramètre clé pour la bonne marche de la biofiltration. Elle concerne l’humidité de l’air entrant, mais aussi du bioflitre. Elle doit être optimale, car une humidité élevée engendre l’agglomération de la biomasse puis le manque d’oxygène et ainsi une faible activité métabolique. La température influe également la biofiltration. Elle doit être constante pour que le métabolisme se réalise parfaitement sans ralentissement et sans déséquilibre. Généralement, elle se situe entre 15°C à 25°C. La biomasse à choisir aide à bien éliminer les contaminants en question. Comme chaque bactérie possède une spécificité, il est préférable de connaître ce qui correspond au but du traitement. Les éléments toxiques et acidifiants ne doivent pas aussi se trouver en forte concentration dans le filtre. Les produits soufrés, azotés, chlorés peuvent en grande quantité déséquilibrer le pH de la biomasse et baisser l’efficacité du filtrant. C’est pourquoi il est nécessaire de faire un renouvellement de biomasse régulièrement.

Atout et inconvénients du biofiltre

Comme tout matériel, le biofiltre possède ses avantages et quelques inconvénients. Son atout réside principalement dans son coût. Son installation requiert un faible coût d’investissement. Elle est à la portée de toutes les industries qui souhaitent en installer un. Son coût d’entretien est inférieur comparé à celui des autres solutions de réduction des odeurs et de gaz. Comme elle est basée sur le métabolisme des agents biologiques, le matériel n’a pas recours ni à l’électricité ni à une autre source d’énergie et fournit moins d’eaux usées. Elle se trouve dans le respect des normes environnementales. De même, elle est facile à construire et à installer. En revanche, quelques contraintes existent avec cette option. Le biofiltre est encombrant et nécessite un grand espace. Ce qui peut devenir un obstacle pour les intéressés. Il y a aussi les paramètres vitaux qui conditionnent les résultats de la filtration. S’ils ne sont pas maîtrisés avec précision, comme l’humidité, le pH, le renouvellement à temps de la biomasse l’efficience sera mise en jeu, ce qui peut devenir une perte pour l’industrie.